Pour accroître et diversifier ses liens commerciaux à l’échelle internationale, le gouvernement du Québec lance une stratégie territoriale afin de renforcer l’exportation internationale et renouveler son action en Indo-Pacifique sur le thème Cap sur la relance : des ambitions pour le Québec et avec des investissements de 15,2 M$, dont 5 M$ additionnels.
Les secteurs à haute valeur ajoutée tels que l’aérospatiale, la construction et les infrastructures, les industries créatives et les nouvelles technologies, qui comptent parmi les forces du Québec, seront priorisés par le gouvernement dans ses interventions.
L’annonce a été effectuée par la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique, ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale et ministre des Relations internationales et de la Francophonie suppléante, Mme Geneviève Guilbault.
« Avec cette stratégie, nous nous donnons les moyens de nos ambitions afin de diversifier nos marchés d’exportation, d’accroître l’attraction d’investissements directs étrangers et de poursuivre le développement de l’économie verte. Les entreprises, institutions et artistes québécois pourront compter sur les équipes chevronnées des neuf représentations du Québec sur le territoire, mieux outillées que jamais pour les accompagner. », selon Mme Guilbault.
L’Indo-Pacifique
L’Indo-Pacifique, qui s’étend de l’Asie centrale à l’Asie de l’Est, en passant par l’océan Indien et l’Océanie, a connu la plus forte croissance au cours des 10 dernières années (73,9 %) et est désormais le nouveau centre géopolitique et économique de la planète. Avec un PIB cumulé de près de 35 000 G$ US, cette région compte aujourd’hui pour 37,5 % de la richesse mondiale. Ce vaste territoire est maintenant le premier marché de consommation de la planète avec une classe moyenne de 2 milliards d’individus, un nombre qui devrait passer à 3,5 milliards d’ici 2030.
L’Indo-Pacifique est devenu depuis 2020 le deuxième marché d’exportation international du Québec avec 10,4 G$, soit près de 12 % des exportations internationales de la province. L’Indo-Pacifique compte d’ailleurs 2,5 millions de francophones et plus de 1,7 million d’apprenants de la langue française.
La stratégie québécoise
La Stratégie territoriale pour l’Indo-Pacifique vise donc à soutenir les entreprises québécoises exportatrices et à stimuler l’attraction d’investissements directs étrangers de cette région du monde. Il s’agit également de poursuivre et d’intensifier la tradition diplomatique québécoise d’échanges culturels et scientifiques ainsi que la promotion de la Francophonie avec les pays de la région, notamment auprès de la jeunesse.
Trois grands piliers géographiques sont visés par cette stratégie territoriale pour :
- les marchés d’ancrage que sont la Chine, le Japon et la Corée du Sud;
- les marchés en émergence, soit l’Inde, Singapour et les États membres de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) qui comprend : Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Brunei, Viêt Nam, Laos, Birmanie et Cambodge;
- les marchés à explorer en Océanie, soit l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Les actions à venir
Plusieurs actions seront mises en place, notamment :
- Renforcer et renouveler l’action du Québec en Indo-Pacifique par des investissements de 15,2 M$, dont 5 M$ de sommes additionnelles, pour y accroître son positionnement et atteindre ses objectifs d’exportation et d’investissements.
- Consolider et accroître le réseau de représentations du Québec afin de renforcer sa capacité d’action dans les marchés d’ancrage et diversifier les marchés où le Québec est peu ou pas encore présent pour soutenir dans leurs marchés régionaux les entreprises exportatrices québécoises, stimuler l’attraction d’investissements directs étrangers et promouvoir le savoir-faire du Québec en matière d’économie verte.
- Mettre en œuvre une approche transpacifique afin de tirer profit de la présence de grands groupes asiatiques dans la Silicon Valley. Les représentations du Québec à Tokyo, à Séoul et à Singapour collaborent avec celles de la côte ouest américaine (Los Angeles et Silicon Valley) pour mettre en place cette nouvelle approche.
- Promouvoir l’offre et le savoir-faire du Québec en matière d’économie verte, notamment dans les secteurs des technologies propres, de l’énergie renouvelable et de l’électrification des transports.
- Faire rayonner l’engagement du Québec pour la promotion et la protection des droits de la personne.
- Cibler les actions et maximiser les retombées avec les pays de la région selon cinq grands axes d’intervention, ainsi qu’un axe transversal – la jeunesse, qui sont :
- le commerce extérieur et les investissements;
- la recherche, l’innovation et la formation;
- l’économie verte et le développement durable;
- l’attraction de talents et de la main-d’œuvre;
- la culture.
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J’espère simplement que le gouvernement québécois a fait ses devoirs sur cette partie du monde. Car selon des experts de cette partie du monde, la Chine a déjà investi des milliards de dollars pour étendre ses tentacules dans nombreux pays pour s’assurer de leurs écoutent actives et plusieurs petits pays sont déjà sous le joug de ce pays dominateur. Les relais informatiques sont là et la présence militaire chinoise s’occupe de surveiller les agissements de d’autres pays.
Après plus d’une semaine ou j’ai inscrit mon opinion sur votre site, il semble que les gens n’ont pas d’opinion sur ce dont le gouvernement québécois veut exploiter dans le future soit le marché lindo-pacifique. Va falloir que les gens se réveillent aussitôt que possible et agissent pour s’assurer que l’on s’engage dans la bonne direction.