La FTQ demande au gouvernement une action immédiate et urgente pour sauver l’industrie du transport aérien et de l’aéronautique

avion dans le ciel

La crise se faisant sentir de plus en plus dans le transport aérien et aéronautique, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses affiliés réclament une aide d’urgence pour ce secteur d’activité crucial pour l’économie du Québec et du Canada.

Au Québec seulement, c’est plus de 70 000 emplois qui sont en jeu, que ce soit dans l’assemblage, le personnel de vol, les travailleurs et travailleuses qui offrent les services au sol, la sécurité dans les aéroports, sans oublier toutes les PME de ce secteur.  

Alors que les Canadiens commencent à relancer leur économie et à rebâtir en mieux après la pandémie et que le gouvernement du Canada investit dans plusieurs secteurs, des points restent en suspend au niveau des secteurs aériens et aéronautiques, comme le mentionne M. Daniel Boyer, président de la FTQ: « Il faut déplorer l’oubli du gouvernement canadien en ce qui a trait à l’aide aux secteurs aérien et aéronautique dans le dernier discours du Trône. Franchement, on se demande à quoi pense le fédéral. Ces secteurs d’activité sont en crises depuis mars dernier et on attend toujours un signe qui montre que cette industrie compte pour nos élus. À eux seuls, les transporteurs ont perdu des centaines de millions de dollars, des milliers de travailleurs et travailleuses se retrouvent sans emploi et bien souvent sans revenu. Si ça continue, nous allons perdre ces industries et les compétences qui s’y rattachent ».

« Mais attention, l’aide gouvernementale ne doit pas servir à mettre d’autres millions dans les poches des dirigeants et actionnaires, c’est aux travailleurs et travailleuses qu’il faut penser. En remettant en vol et en production ces secteurs d’activité, c’est de l’oxygène qu’Ottawa injecte dans cette industrie. Mais il y a urgence, le gouvernement Trudeau, le ministre fédéral des Transports Marc Garneau, doivent agir et vite », conclut Daniel Boyer.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses. Le secteur aérien et de l’aéronautique à la FTQ sont représentés par l’AIMTA, le Syndicat des Métallos, le SCFP, les Teamsters et Unifor.

Encouragement des transporteurs aériens

Cette demande à l’action fait suite à la publication de données au niveau du transport aérien par statistique Canada la semaine dernière. Les données gouvernementales soulignent le défi véritablement sans précédent auquel est confrontée ses secteurs. Par exemple, le nombre de passagers au Canada a diminué de 90 à 97 % depuis le début de la pandémie. 

Le Conseil national des lignes aériennes du Canada, qui représente les plus grands transporteurs canadiens (Air Canada, Air Transat, Jazz Aviation LP et WestJet), a d’ailleurs salué la déclaration faite par plusieurs dirigeants syndicaux.  

« La pandémie a eu un impact dévastateur sur notre industrie, nos employés et les communautés que nous servons.  Des dizaines de milliers d’employés ont été touchés, la capacité de vol sur le marché a été réduite d’environ 85 % et des milliards de dollars d’avions sont stationnés. Des pays du monde entier ont mis en place des mesures de soutien à leur secteur de l’aviation, précisément en raison du rôle essentiel que l’aviation doit jouer dans la reprise économique. Nous soutenons l’appel lancé aujourd’hui par les principaux syndicats de l’aviation du Canada, qui demandent au gouvernement fédéral de prendre rapidement des mesures de soutien pour protéger les emplois et les investissements canadiens », a déclaré M. Mike McNaney, président et directeur général du CNLA.

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