CSST- Mieux vaut prévenir que guérir !

En effet, la CSST rapporte une diminution de plus de 40 % du nombre d’accidents en milieu de travail par rapport aux statistiques enregistrées en 2000, où près de 140 000 accidents avaient été rapportés. En 2014, on ne parle plus que de 82 000 cas.

« L’ensemble de nos efforts porte ses fruits. Nos plans d’action, nos inspections, notre approche de tolérance zéro dans certains secteurs, comme la construction et la machinerie, le travail concerté de nos partenaires ainsi que nos campagnes publicitaires expliquent cette baisse importante », souligne Geneviève Trudel, porte-parole de l’organisme.

Prévention et sensibilisation constituent donc l’équation optimale pour que la santé et la sécurité au travail se portent mieux.

Regroupées sous trois thèmes, la santé psychologique, la gestion de la santé et de la sécurité ainsi que des aspects plus techniques, les 22 conférences prévues à la programmation toucheront différents sujets ou situations qui font partie du quotidien des employeurs et des employés.

«Le poids des employés constitue une préoccupation grandissante pour les employeurs» – Guy Ménard, Olympe Consultants

Parmi ces réalités, la précarité d’emploi, l’utilisation des appareils intelligents (ordinateurs, tablettes, téléphones), les clientèles agressives, les bioaérosols, présents dans de nombreux milieux de travail, les problèmes d’audition, les chutes et glissades, l’alcool et les drogues au travail, et bien d’autres.

Le travailleur utilise une presse poinçonneuse à embrayage positif. Des gardes protecteurs fixes transparents ont été installés sur les matrices. La pédale de commande est munie d’un capot protecteur. Un bouton d’urgence est bien en évidence. Le travailleur porte des chaussures de sécurité, des gants résistant aux coupures et des lunettes de sécurité avec protection latérale. Comme le travail en position debout statique est à éviter, le travailleur est assis sur un tabouret. ©Denis Bernier/Photographe
Le travailleur utilise une presse poinçonneuse à embrayage positif. Des gardes protecteurs fixes transparents ont été installés sur les matrices. La pédale de commande est munie d’un capot protecteur. Un bouton d’urgence est bien en évidence. Le travailleur porte des chaussures de sécurité, des gants résistant aux coupures et des lunettes de sécurité avec protection latérale. Comme le travail en position debout statique est à éviter, le travailleur est assis sur un tabouret.
©Denis Bernier/Photographe

Conférence attendue, Guylaine Laperrière, conseillère experte à la CSST, fera un survol des nouvelles dispositions réglementaires de la Loi sur la santé et la sécurité au travail (LSST) récemment modifiée, du Règlement sur l’information concernant les produits contrôlés (RIPC) et du Règlement sur l’information concernant les produits dangereux (RIPD), qui cohabiteront durant la période de transition, menant à l’intégration des principes du système général harmonisé (SGH).

Une réalité totalement différente frappe de plus en plus les employeurs : les problèmes de poids des employés. « Il s’agit d’une préoccupation de plus en plus grandissante », confirme Guy Ménard, vice-président principal chez Olympe, firme spécialisée en santé et sécurité au travail.

« Les préoccupations ont évolué. Autrefois, on ne s’attardait qu’à la sécurité. Maintenant, la santé, tant au travail que personnelle, fait partie de l’équation. On cherche à instaurer de meilleures habitudes de vie, une alimentation plus saine. Et comme l’homme et la femme mangent différemment, maigrissent différemment, deux approches sont nécessaires.

On ne peut plus mettre tout le monde dans le même bain. Désormais, on doit utiliser une approche plus englobante. Les entreprises qui s’y prêtent peuvent même être certifiées ‘ Entreprise en santé ’, un genre de norme ISO en santé et sécurité au travail. »

Le travailleur utilise un outil qui arrose la surface de travail pour que le travailleur ne soit pas exposé à la poussière de silice. Il porte des bouchons et des lunettes de protection. ©Nicolas Tayahout/Photographe
Le travailleur utilise un outil qui arrose la surface de travail pour que le travailleur ne soit pas exposé à la poussière de silice. Il porte des bouchons et des lunettes de protection. ©Nicolas Tayahout/Photographe

De son côté, Gabriel Dufour, consultant en SST pour le port de Québec, émet quelques doutes quant à l’efficacité du SGH, du moins à court terme.

« Dès son entrée en vigueur, on fait face à un double système, une double formation. Nous avons tout de même quelques années pour ajuster le tir. » Il constate également que l’approche corporative en matière de SST évolue dans le bon sens depuis quelques années. « Les entreprises ont adopté une approche plus humaine. Il y a plus d’interaction avec les

employés, plus de discussions, de dialogues. On travaille beaucoup plus en partenariat qu’en imposition. C’est un courant de gestion qui prend de plus en plus de place. Lentement, on est passés du mode consignes au mode conseils », poursuit-il.

Le Grand Rendez-vous 2015 aura lieu au Palais des Congrès de Montréal, les 11 et 12 novembre prochains. Plus de 150 exposants y seront présents pour témoigner de leur vécu en santé et sécurité au travail, répondre aux questions et prodiguer de judicieux conseils.

À noter que MCI sera présent à l’événement au kiosque 209.

Saviez-vous que?

  • Le nombre d’accidents à diminué de 40 % au Québec depuis 15 ans ?

 

Liens Internet:

  1. Programmation Grand Rendez-vous 2015
  2. Liste des entreprises certifiées « Entreprise en santé »
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