La qualité du service : la clé du cussès selon Rembourrage J.A. Martineau

«Pour demeurer compétitif dans cette industrie, c’est d’être avant-gardiste et de savoir comment répondre aux besoins des clients», estime M. Alain Martineau, président de Rembourrage J.A. Martineau, une entreprise familiale dont il est le principal dirigeant depuis plus de 22 ans. Faire sa place dans cette industrie n’est pas facile, mais il faut savoir se démarquer. Cette entreprise de rembourrage, située à Saint-Germain-de-Grantham, est spécialisée dans les domaines hôtelier et industriel.

«Avant, nous étions également dans le domaine résidentiel, mais avec la concurrence chinoise, nous avons dû nous retirer de ce marché pour nous concentrer davantage dans nos deux principaux secteurs, l’hôtellerie et l’industriel. Nous avons acheté de nombreux équipements à la fine pointe de la technologie et avons investi beaucoup afin d’offrir une rapidité et une qualité de service à toute épreuve», explique M. Martineau.

Se spécialiser pour se démarquer

De la conception et de la fabrication de meubles sur mesure selon les spécifications du client ou sur présentation d’une simple photo, voilà un concept que Rembourrage J.A. Martineau a su mettre de l’avant et dont l’entreprise sait tirer profit. «Voilà comment tirer notre épingle du jeu dans une industrie aussi compétitive»! avoue M. Alain Martineau.

Concertation et formation: deux grands axes d’action

Le nombre d’emplois dans le secteur du bois, meubles et articles d’ameublement a connu une hausse de 10,2% par année en moyenne de 2002 à 2006 dans la région du Centre-du-Québec. La région compte 115 entreprises qui oeuvrent dans cette industrie.

Parmi les principaux enjeux qu’affrontera l’industrie au cours des prochaines années , outre la concurrence asiatique, il y aura l’implantation d’une culture de formation au sein des entreprises, établir des normes de formation, développer les compétences de la main-d’oeuvre, faciliter l’accès aux métiers par l’apprentissage en milieu de travail et soutenir l’implantation de programmes de reconnaissance des compétences.

Améliorer les perceptions

Le Comité sectoriel de main-d’oeuvre des industries de la transformation du bois a d’ailleurs mis sur pied, en mars 2007, un plan d’action 2007-2008 afin de restructurer et de développer davantage le secteur. Pour la région du Centre-du-Québec, un seul but est visé par ce plan: celui d’améliorer l’image du secteur.

«Dans le contexte actuel, le secteur forestier est confronté à des campagnes de dénigrement qui touchent la perception de la population envers un secteur d’activité important pour l’économie de l’ensemble des régions du Québec. Cette situation introduit un sérieux problème de relève qui aura des conséquences importantes pour le développement des entreprises du secteur. Il importe donc que le Comité initie, participe et collabore activement à des activités qui permettront une meilleure diffusion de l’information relative au secteur et aux métiers qui le composent» peut-on lire dans ce plan d’action.

Pour ce faire, des démarches seront entreprises afin d’accroître la connaissance du secteur auprès de la population en général afin d’améliorer les perceptions envers les métiers du secteur et pour favoriser la relève.

Développement des ressources humaines

Dans ce document, on peut y lire également que pour la région pilote Chaudière-Appalaches, un projet sera mis sur pied par le Comité sectoriel de main-d’oeuvre des industries de la transformation du bois. Le but étant de développer une stratégie d’intervention nationale en reconnaissance d’acquis et de compétences pour les travailleurs du secteur.

«Au sein des entreprises du secteur, les travailleurs qui pratiquent un métier depuis un certain nombre d’années ont acquis des connaissances et habilités relatives à l’exercice de ce métier. Dans ce contexte, la reconnaissance des acquis et des compétences permet aux travailleurs de démontrer qu’ils ont atteint les résultats d’apprentissage nécessaires au métier pratiqué. Pour chaque métier faisant l’objet d’un processus de reconnaissance des compétences, l’évaluation pourra notamment se faire sous la forme d’un examen écrit, d’un examen pratique ou d’une entrevue. L’activité sera réalisée en collaboration avec les autorités de la DDCMT d’Emploi-Québec, du MELS et de la Commission scolaire de la Capitale» explique-t-on dans le document.

Ce projet permettra aux travailleurs du secteur ayant de l’expérience dans l’occupation d’un métier, d’obtenir une reconnaissance pour les compétences acquises au cours des années. Également, cette démarche individuelle permettra aux travailleurs d’améliorer leur employabilité.

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